crédit photo: Marc-André Mongrain
The National

Critique album | The National – Trouble Will Find Me

The National - Trouble Will Find Me The National Trouble Will Find Me

Séduisante collection de chansons mélancoliques, Trouble Will Find Me ne jouit pas du même équilibre que son brillant prédécesseur High Violet (2010), mais figure tout de même parmi les bonnes écoutes du printemps.

Dès les premières secondes d’I Should Live In Salt, on reconnait immédiatement la signature sonore de The National, un ton qui ne changera jamais vraiment tout au long de l’album, si ce n’est pour accélérer le tempo légèrement sur deux ou trois pistes.

Le chant baryton, à la fois rauque et velouté, du leader Matt Berninger provoque un effet immédiat chez l’auditeur sensible à ce genre d’approche romantique. Le spleen caractéristique de The National s’y trouve abondamment et les arrangements, gracieux et soignés, servent chaque chanson de façon admirable.

Mais il manque à Trouble Will Find Me une ou deux chansons marquantes, à la Afraid of Everyone ou Conversation 16. À ce titre, Fireproof et Graceless se démarquent du lot, mais on ne parle pas ici du même genre de faits saillants qui transcendent un album.

Au fond, The National a façonné son univers sonore au fil de ses six albums et maîtrise mieux que jamais son son, même si ses compositions sont ici moins poussées, moins inspirées que sur certains des albums précédents.

Au fond, les chansons de The National ont toujours été imbibés des diverses facettes de New York, ville d’adoption du groupe et muse inépuisable de ses musiciens. Et comme chaque visite dans la Grosse Pomme est différente, il arrive parfois qu’une virée dans la grande ville s’avère plus monotone, sans jamais être ennuyante pour autant.

* The National sera en spectacle au Canal Lachine le 13 juin prochain. Détails par ici

Vos commentaires