Critique album | The Mostar Diving Club – Triumph of Hope

Il y a de ces artistes que l’on découvre en regardant un film, en se disant : « c’est bon cette chanson-là! ». Et on attend impatiemment la fin du film pour aller voir qui était cet artiste. Mostar Diving Club, par exemple. Le groupe du chanteur Damian Katkhuda a offert la semaine dernière son deuxième album : Triumph of Hope.

Quelques-unes des chansons de Mostar Diving Club se sont retrouvées au petit et au grand écran grâce aux images et aux ambiances qu’elles dégagent, notamment avec une présence
importante dans la trame sonore du film Waiting Forever.

On retrouve encore ce côté cinématographie dans les 12 nouvelles pièces proposées, toutes d’une durée assez courte, variant aux alentours de 2 minutes 50 secondes, pour la majorité.

Leur musique est tantôt folk, acoustique et plus tard expérimentale. Ils tentent de n’exclure aucun genre, de ne correspondre à aucun style en tant que tel. Un pari souvent risqué, mais qui semble bien fonctionner pour eux.

« Riding the waves, look at us now, yes we’re going to be fine », chante Katkhuda sur Echoes, dans un message triomphant d’espoir qui transparait tout au long des paroles de l’album. Chaque fois, c’est comme une histoire que Katkhuda nous raconte, parfois remplie de clichés, mais si bien accompagnée par la musique qu’on s’y laisse bercer.

On y retrouve certaines inspirations à la Sufjan Stevens, avec une panoplie d’instruments utilisés. Que ce soit de la trompette, du trombone ou même du sousaphone (!), et encore bien
plus, tout y est. Et la beauté de Mostar Diving Club, c’est qu’ils ne touchent à aucun ordinateur dans le processus de leur musique, un exploit dans l’industrie ces jours-ci.

Encore très peu connu tant en Europe que sur la scène internationale, le nouvel album Triumph of Hope n’est disponible qu’en version numérique pour l’instant, sur le site Internet (themostardivingclub.com) ou sur iTunes.