Critique album | The Joy Formidable – Wolf’s Law
Après une décennie qui a vu la pop britannique se décomposer entre le funk de Franz Ferdinand, le rock de fraîcheur de The Arctic Monkeys et l’austérité de The XX, le trio gallois The Joy Formidable nous livre un deuxième album Wolf’s Law revigorant, enveloppant et intime.
L’album commence avec le premier simple This Ladder Is Ours, une espèce de menace, jusqu’à ce que la voix apaisante de Ritzy Brian ne vienne se faufiler entre les battements lourds et sourds de la batterie.
Les refrains sont comme à l’habitude très bruyants et toujours tempérés durant les couplets jusqu’à l’assaut final et son lot d’instruments qui étirent ces morceaux pendant de nombreuses secondes. Cette méthode fonctionne très bien et évite de justesse de se rouler dans le »boum boum boum » (comme le groupe The Music).
On est très reconnaissant de la présence de guitares acoustiques dans Silent Treatment à mi-chemin de l’album: un sac de boxe qui adoucit les coups de poings de chaque côté.
Pas la peine de résister, le groupe détient la formule pour nous saisir d’émotions même si elle est fort déconseillée aux tympans sensibles quelque soit le volume ajusté sur votre ipod.
À écouter: Bats, Maw Maw song
* The Joy Formidable sera en concert à Montréal le 13 avril 2013. Plus de détails.
- Artiste(s)
- The Joy Formidable
- Catégorie(s)
- Indie Rock, Pop,
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