The Glitch Mob

Critique album | The Glitch Mob – Love Death Immortality

The Glitch Mob - Love Death Immortality The Glitch Mob Love Death Immortality

Tout avait pourtant bien commencé avec le single très prometteur Can’t Kill Us. Tout portait à croire que nous allions avoir droit une nouvelle fois à un Drink The Sea de haut standing. Love Death Immortality, nouvel album du trio électro de L.A., vient d’être livré et malheureusement, la déception qui va avec.

Résolument moins électronique et glitch que son prédécesseur, The Glitch Mob passe du côté obscur de la force avec ce nouvel opus intitulé Love Death Immortality. Soit un côté beaucoup plus commercial et « passe-partout ». Élargir son audimat est une bonne chose, mais quand une telle qualité musicale est produite, il faut s’y tenir. Vouloir à tout prix plaire au plus grand nombre, c’est prendre un risque de tomber dans le « mainstream » et la « soupe populaire ».

Chose faite avec ce second album Love Death Immortality. The Glitch Mob, aussi talentueux qu’ils puissent être, sont tombés dans le style « dusbtep » vendu par Skrillex et consorts. Un vulgaire son mêlé à des vocalises pas toujours utiles et qui, bien souvent, décrédibilisent la qualité des productions. Et pourtant, c’est dire ce que ces trois producteurs et compositeurs sont pétris de talent.

Même si l’écoute de l’album nous amène à porter un avis aussi critique, pour autant la composition de certains titres sont de très bon goût. À noter Can’t Kill Us et Beauty Of The Unhidden Heart, qui se rapprochent plus du style « glitch hop » et à ce que le groupe sait le mieux produire. Les autres titres comme Skullclub, I Need My Memory Back ou Fly By Night se rapprochent plus de la drum’n’bass et du drumstep. Un tournant des plus surprenant et décevant par la même occasion.

Un vulgaire cocktail musical qui nous fait regretter le temps du premier album. Même Drink The Sea (remixes) est d’un calibre au-dessus. Les vocalises sont mieux dosés et mieux placés à l’image de Into For The Kill (La Roux) vs Bad Wings. Il n’est pourtant pas difficile d’évoluer dans son registre, sans pour autant tomber dans la vulgarité et le « mainstream ». Tout en restant fidèle à ses convictions.

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