The Gaslight Anthem

Critique Album: The Gaslight Anthem – Handwritten

The Gaslight Anthem - Handwritten The Gaslight Anthem Handwritten

Après American Slang et The ’59 Sound, qui avaient tous deux été très bien reçus par le public, The Gaslight Anthem est de retour avec un troisième opus intitulé Handwritten. Le groupe est resté fidèle à son style musical particulier, pour cet album qu’on qualifie comme un mélange de vieux punk folk et d’indie rock.

Handwritten débute en force avec la pièce 45, qui nous rappelle immédiatement les plus vieilles compositions du groupe avec son rythme rapide et accrocheur et son refrain puissant qui nous reste aussitôt pris dans la tête. Bien que la première chanson ne semble explorer rien de nouveau, The Gaslight Anthem nous fait, au contraire, entendre différents styles musicaux sur cet album.

Les chansons Handwritten et Desire, qu’on imagine déjà comme leur prochain hit, explorent le côté un peu plus pop du groupe notamment avec les « whoa » qui les introduit. Bien que ce type d’introduction tombe dans le cliché, on oublie rapidement ce détail lorsqu’on entend la voix de Brian Fallon chanter les premières paroles.

Il faut admettre que ce qui fait le charme de The Gaslight Anthem, c’est la voix rauque mais réconfortante de Fallon. Celui-ci chante avec beaucoup d’émotion et c’est ce qui nous engage dans chacune des compositions du groupe. Bien qu’on ne l’aperçoive pas lorsqu’on écoute le disque, nous avons l’impression de vivre la joie, la peine et la douleur qu’exprime Fallon dans ses paroles.

En effet, les thèmes explorés sur cet album sont principalement la peine d’amour et la recherche d’identité. Les paroles sont simples et touchantes et confèrent un certain charme à l’album. Elles sont aussi chantées avec une grande intonation de la part de Fallon, qui vient réellement nous chercher.

D’un autre côté, le groupe explore un son un peu plus country dans la chanson Keepsake où l’harmonica se fait entendre. Howl donne un ton un peu plus punk à l’album avec sa sonorité un peu plus agressive et Bilozi Parish est nourrie d’un solo de guitare qui nous rappelle particulièrement le rock des années 90.

Handwritten se conclut sur un tempo plus lent avec Mae et National Anthem qui sont en quelque sorte des lettres d’amour. Une belle conclusion pour ce troisième disque qui enchaine des chansons rock rythmées l’une après l’autre.

The Gaslight Anthem est sur une lancée depuis le tout premier album et ne semble pas près à s’arrêter. Handwritten propose une belle évolution sur American Slang: leur style ne fait que se perfectionner avec cet opus.

* The Gaslight Anthem sera de retour à Montréal en première partie de Rise Against au Centre Bell, le 12 septembre prochain.

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