Critique album | The Dodoz – Forever I Can Purr
La formation toulousaine The Dodoz nous sert déjà son deuxième album en carrière. Forever I Can Purr représente ce qui se fait de mieux actuellement en termes de post-punk/alternatif dynamique, limite indie, réussissant toujours à rester dans les limites du bon goût.
Les quatre musiciens ont la touche pour créer des refrains excessivement accrocheurs, sans tomber dans le cliché. Au fil des écoutes, certains accords de guitares rappellent immanquablement leurs voisins anglais The Vaccines. Tout ceci avec une atmosphère un peu vintage, pas trop léché, mais juste assez pour y amener une « twist » moderne.
La voix de la jeune chanteuse Géraldine Baux possède une maturité et une assurance qui se traduisent par une énergie fébrile adolescente et qui ajoute au style presque british de la musique des Dodoz.
À cet amalgame de sonorités, The Dodoz intègre quelques passages plus rap (Death In The Pocket Of His Coat, Black Emperor) qui ne sont pas toujours pertinents, il faut l’admettre. La pièce-titre I Can Purr rate d’ailleurs la cible.
Heureusement le reste de l’album est extrêmement réussi. Ghost se démarque particulièrement par son refrain et sa mélodie de voix, Dum Dum est incroyablement dansante et West Coast, entraînante.
Forever I Can Purr se présente en fait comme une valeur sûre, qui accroche l’oreille, avec qualité. À découvrir absolument.
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