Critique Album: Serj Tankian – Harakiri
Bien que System Of A Down soit réuni pour quelques concerts, c’est en solo que son chanteur Serj Tankian poursuit en matière de créativité. Nouvellement arrivé chez les disquaires, Harakiri, troisième album de Tankian, représente sans doute son effort solo le plus convaincant à date, même s’il n’est pas encore parvenu à trouver le bon ton musical pour se distinguer de son groupe.
De SOAD, on reconnaît les propos politiquement engagés de Tankian, mais aussi cette fascination à amalgamer musique bruyante et influences moyen-orientales.
Plus direct et moins pompeux que le précédent Imperfect Harmonies, ce nouveau disque revient à un son hard rock plus confortable pour le chanteur, mais tout de même plus doux que ce que proposait System Of A Down.
En fait, alors que la musique du groupe parvenait à égaler la folie et l’intensité vocale de Tankian (surtout sur les deux premiers disques), ses albums solo n’y sont toujours pas parvenu. Harakiri s’y rapproche, mais les compositions sont encore un peu trop conventionnelles pour en venir à lui permettre de s’épanouir et d’offrir une première oeuvre solo vraiment originale et distinctive.
Selon Consequence of Sound, Harakiri ne serait que le premier de quatre albums à paraître en un an pour Serj Tankian, les trois autres étant un album jazz (Jazz-Iz Christ), un autre dit « orchestral » (Orca) et un dernier « electro-western » (Fuktronic, avec Jimmy Urine de Mindless Self-Indulgence). Il faudra donc garder une oreille attentive…
- Artiste(s)
- Serj Tankian, System Of A Down
- Catégorie(s)
- Pop, Rock,
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