Critique album | Roboami – L’avenir de l’amour
La formation montréalaise électro-pop ROBOAMI offre un premier opus sous la maison de disques La Tribu. Intitulé L’Avenir de l’amour, l’album aux onze pièces planantes propose un univers à la fois rétro et futuriste. Une musique qui en fera danser plus d’un.
Dès les premières notes, des échos à la musique des années 1980 se font entendre.Les influences sont variées ; les rythmes sont futuristes, linéaires. Les 11 morceaux de l’album sont entraînants bien que parfois analogues. Une musique qui ne requiert pas une concentration viscérale d’écoute mais qui offre plutôt une ambiance lumineuse et accrocheuse.
Le groupe est formé par Jérôme Dupras (Cowboys Fringants), Olivier Veillette, Jérôme Boivin ainsi que Simon Landry, des formations Secret Sun et Béluga. Quelques collaborateurs ont participé à l’élaboration de l’album, notamment le bassiste Alain Caron, Pat No, Marc-André Brazeau, Steve Gagné (chœur) ainsi que François Létourneau aux claviers.
Principalement instrumentale, la musique de ROBOAMI est parfois accompagnée d’une voix grave et ardente, notamment pour les chansons City, Cherie Don’t You Say et Radio’89.Le vidéoclip de la pièce Sake Bomb est particulièrement beau et mérite qu’on s’y attarde.
L’Avenir de l’amour nous projette dans un voyage inter-spatial aux textures électroniques expérimentales. L’ovni montréalais s’aventure vers des sonorités peu explorées jusqu’à présent dans le milieu québécois.
Vos commentaires