Critique album | Retox – YPLL
Justin Pearson, jadis du groupe The Locust, présente à la masse YPLL, premier album de sa nouvelle clique Retox à paraître sous l’étiquette Epitaph. Une bombe hardcore qui passe à toute vitesse mais qui laisse tout de même sa trace.
Alors que de plus en plus de formations punk et hardcore expérimentent avec des sonorités complexes, des modulations constantes, Retox, eux, débarquent avec des titres d’une durée moyenne d’une minute et demie.
Zéro subtilité, tout en puissance.
Ils pigent allègrement dans ce qui a fait la renommée du hardcore d’antan en y ajoutant au passage des éléments de musique surf. Si Dick Dale était né dans les années 80 et arborait une camisole trouée de Cro-Mags, c’est ce cd-là qu’il aurait fait.
Ce qui risque d’arriver, par contre, quand on mise sur l’attaque brève et constante, c’est que toutes les pièces finissent par se fondre dans un brouhaha ambiant.
Parfait si l’on souhaite écouter l’album en entier, ce que la courte durée du tout encourage, mais moyen si l’on l’écoute sporadiquement. On peine à trouver le début et la fin d’une chanson.
Soviet Reunion, est l’exception à la règle. Plus longue pièce de l’opus, avec ces quelques trois minutes, elle est la seule avec une structure bien définie et reconnaissable. Elle est en quelque sorte un résumé bonifié de ce qui se retrouve sur le reste de YPLL : agression, touche de guitare surf et percussions dominantes.
Probablement pas le premier album à écouter si l’on n’aime pas déjà ce type de musique, mais une nouvelle source à laquelle s’abreuver pour les fans.
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