Critique album | Rancid – Honor Is All We Know
Après une attente de cinq ans, voilà que le groupe Rancid revient avec un nouvel album qui s’intitule Honor Is All We Know. Un LP qui nous ramène dans les belles années de Let’s Go et …And Out Come The Wolves.
Depuis 1991, Rancid nous fait tripper avec sa musique punk-rock-ska et revient en force sur l’étiquette Hellcat/Epitaph Records. Produit par le guitariste de Bad Religion, Brett Gurewitz, voilà un album remarquablement bien travaillé et mature.
Dès la première écoute, on tombe encore sous le charme de l’une des voix les plus emblématiques du mouvement punk, celle de Tim Armstrong. Lars Frederiksen à la guitare et Matt Freeman à la basse, tous deux là depuis le tout premier album du groupe, font un travail exceptionnel comme à l’habitude.
Le premier extrait Back Where I Belong, nous fait penser à Nihilism, aussi le premier morceau de Let’s Go. Raise Your Fist y va à fond, on peut même y entendre des Oi! Oi! Oi! qui vous feront danser dans votre salon.
Sur Evil’s My Friend et Everybody’s Sufferin, Kevin Bivona du groupe The Interrupters, joue au clavier, ce qui apporte une touche ska à l’album. Face Up et Now We’re Through With You, sont les deux chansons les plus courtes mais des plus efficaces.
Collision Course, Diabolical, Already Dead (qui est chanté en partie par Lars Frederiksen) et Honor Is All We Know sont des titres que vous n’avez pas fini d’entendre, parmi les meilleurs de l’album. Sur ce dernier titre, on peut entendre Matt Freeman avec une voix comme pas un.
L’attente en a valu la peine, en espérant les revoir bientôt au Québec, sinon au Rockfest de Montebello en 2015.
Bonne écoute, plaisir garanti !
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