Critique album | Public Enemy – The Evil Empire of Everything
Deuxième opus en 3 mois pour Public Enemy, The Evil Empire of Everything est disponible depuis le 1er octobre dernier sur le site du groupe (6 novembre en magasins). Le groupe activiste surprend avec un produit moins linéaire que son prédécesseur sorti en juillet dernier, Most of My Heroes Still Don’t Appear On No Stamp.
On y retrouve des textures différentes (soul, électro, jazz) et des paroles toujours aussi fulgurantes face au contexte socioéconomique actuel.
Une brochette d’invités vient agrémenter le tout: Ziggy Marley (Don’t Give Up The Fight), Henry Rollins et Tom Morello (Riotstarted) .
Sur le premier extrait, Everything, Public Enemy a invité le saxophoniste Gerald Albright. Un fort exemple que le groupe peut s’adapter à n’importe quel style de musique. Vous sSouvenez-vous de la reprise de Bring The Noise avec le groupe métal Anthrax au début des années 90?
L’énigmatique Flavor Flav nous accroche un sourire avec une chanson dédiée aux femmes matérialistes (Broke Diva).
La finale, Say It Like It Really Is, est un clin d’oeil aux pionniers de la liberté d’expression en matière musicale. Une chanson mûre et réfléchie, qui a même un vidéoclip depuis l’automne 2010, filmé en majeure partie à Niagara Falls.
Une seule ombre au tableau: Icebreaker, avec sa durée interminable. L’album, dans son ensemble, satisfera les fanatiques du groupe, la fougue étant toujours aussi présente.
- Artiste(s)
- Public Enemy
- Catégorie(s)
- Rap/Hip-hop,
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