Critique album | Perfect Pussy – Say Yes To Love
Les apparences sont souvent trompeuses. Derrière un titre d’album qui évoque l’acceptation de l’amour, ce « parfait minou » new-yorkais – car il s’agit bien d’un chaton – est encore griffé et se montre bien farouche.
Qui a dit que l’esprit punk n’existait plus ? Il suffit de regarder du côté de la Grosse pomme, où les groupes en beau fusil pullulent. Et avec un premier album aussi sauvage, impétueux, violent, Meredith Graves et ses comparses fauteurs de vacarme s’installent bien au-devant de ce mouvement.
On comprend que dalle des paroles, étant donné l’omniprésente friture du micro de Graves, mais peu importe : la fougue, la rage s’y trouverait même si on nous le chantait en cantonnais.
Des touches de rock lo-fi à la Sonic Youth (Interference Fits), d’art rock expérimental (Advance Upon The Real) et de noise viennent ajouter de la variété à ce petit brûlot autrement purement punk, qui passe en coup de vent. Ou en ouragan, c’est selon.
C’est bref (moins de 30 minutes), cru, brut. Ça fesse et ça ne laisse pas indifférent.
À voir dans toute sa splendeur le 23 avril prochain au Il Motore, avec Yamantaka // Sonic Titan.
À écouter : Dig, Work, Advance Upon The Real, Interference Fits
- Artiste(s)
- Perfect Pussy
- Catégorie(s)
- Punk,
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