Critique album | Micky Dolenz – Remember

Suite au prématuré décès de Davy Jones au printemps dernier, il n’est pas surprenant de voir l’un de ses anciens collègues livrer un disque nostalgique, qui rend hommage à l’époque qui les as vus devenir célèbres.

Micky Dolenz, chanteur et batteur des Monkees, propose sur Remember une collection de souvenirs musicaux des années 60, réarrangés par Dolenz et son réalisateur, David Harris. Si certains arrangements sont plutôt novateurs, l’ensemble demeure par contre assez convenu.

Notons parmi les bons moments, Good Morning Good Morning des Beatles, qui ouvre l’album. En format acoustique, la mélodie de cette chanson, qui était surproduite à l’origine, dévoile une beauté et une douceur insoupçonnées.

Dolenz ne fait pas que reprendre d’autres auteurs, mais également ses propres œuvres. Dans un arrangement envoûtant de David Harris, Randy Scouse Git (succès des Monkees) passe de chenille à papillon, prenant une ampleur qui dépasse l’originale. La voix de Dolenz y est tantôt tendre tantôt puissante. La guitare ensorcelante de Chris Pinniek et l’excellent jeu à la batterie de Vinnie Colaiuta font de ce morceau un incontournable.

Par contre, rien ne remplacera la folie d’I’m A Believer telle qu’enregistrée par les Monkees, et sa reprise vers la fin de l’album est plutôt fade.

Ceci dit, Micky Dolenz se montre en forme et d’humeur enjouée sur ce disque sympathique. On préfèrerait que le chanteur utilise sa voix, toujours en très bonne forme, sur des pièces plus exigeantes et originales, mais n’empêche que Remember devrait faire passer un bon moment aux amateurs de soft rock.