Critique album | Maude – Le temps inventé

Parmi tous les nouveaux albums qui ont vu le jour ce printemps se trouve une petite perle : Le temps inventé de Maude. Un premier opus riche en images, grâce à la justesse des textes et des mélodies, qui laissent rêver. 

Sous l’étiquette VÉGA Musique, Le temps inventé est le premier album complet de l’auteure-compositrice-interprète que l’on a pu voir en mars dernier, lors de la toute dernière édition des Francouvertes. Sur cet opus, les mélodies sont légères, sans pour autant être banales, et les paroles des chansons sont justes.

De la première à la dernière pièce, on voyage entre le temps qui file et les inquiétudes qui s’y rattachent, et les amours du temps d’une vie, celui d’une mère et de ses enfants (Papier carbone), ou encore, d’un homme et d’une femme (Baisers chinois, Nos lèvres usées).

Aux allures tantôt folk et rock, parfois un peu plus grunge (Météore), les treize pièces de l’album se suivent à merveille, tout comme les secondes et les minutes forment les heures. Chaque pièce contient un petit quelque chose de charmant qui fait en sorte qu’on en redemande.

On appréciera ainsi la douce voix de la chanteuse qui se marie à merveille avec la musique et les guitares (très belles sur Que j’oublie et Le coeur en boule, d’ailleurs), mais les arrangements des instruments à cordes (Nos mains sales) et du piano viennent solidifier le tout. Parlant d’arrangements, c’est Navet Confit qui signe la réalisation de l’album. On le retrouve d’ailleurs sur la dernière pièce, Dans le désert, ou sa voix s’allie parfaitement à celle de Maude.

Le temps inventé est donc un excellent album autant pour les paroles que pour les musiques. Une petite merveille à écouter, parfaite pour l’été.