Critique album | Lindi Ortega – Cigarettes & Truckstops
Sur son deuxième album, Cigarettes & Truckstops, la chanteuse country canadienne Lindi Ortega fait preuve d’une belle maturité, autant au niveau vocal que du côté des textes.
Se promenant allégrement entre la tendresse (Lead Me On) et la colère (Don’t Wanna Hear It), la Torontoise dont la voix se compare à Dolly Parton et Emmylou Harris (avec des inflexions à la Martha Wainwright) propose une expérience musicale des plus charmantes.
Plus dans l’esprit classique des Tammy Wynette et Patsy Cline que des épanchements mélodramatiques et adolescents de Taylor Swift, la chanteuse aux bottes rouges s’est relocalisée à Nashville pour l’enregistrement de cet album, s’entourant d’une équipe lui permettant de créer un son à la fois doux et graveleux.
Avec Colin Linden aux consoles, Ortega construit une tapisserie sonore captivante, laissant amplement d’espace à ses musiciens. L’écho rajouté à sa voix confère à ses chansons un petit quelque chose qui tient du rêve. En écoutant certaines pièces, on peut avoir l’impression de se retrouver dans un film de Robert Rodriguez.
Les amateurs de l’album précédent, Little Red Boots, retrouveront ici tous les ingrédients qui leur ont plu, et davantage encore. La chanteuse canadienne ne cesse d’améliorer sa proposition, et sa carrière s’annonce longue et prometteuse.
* À voir en première partie de Social Distortion le 23 octobre prochain, au Métropolis.
- Artiste(s)
- Lindi Ortega
- Catégorie(s)
- Country, Folk, Rock,
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