Critique album | High Tone – Ekphron
La formation électro-dub française High Tone déposait la semaine dernière un nouvel item chez les disquaires québécois. Une autre petite bombe éclectique de la part de ces survivants d’un courant qui s’essouffle.
Musiques traditionnelles, reggae, dub et techno font bon ménage sur ce septième album du groupe lyonnais. Il y a des effluves de dubstep qui traînent ici et là également, comme si la formation essayait de se mettre au goût du jour par la porte d’en arrière.
Le violoncelliste Vincent Segal vient ajouter sa touche sur la pièce d’ouverture, Basis, l’un des très bons titres de l’album, alors que Shanti-D prête sa voix à Until The Last Drop, premier single du disque. Des collaborations bien dosées, qui apportent chacune à leur façon une nouvelle saveur à la recette.
Oddateee apporte également une épice hip-hop au titre Old Mind, sans doute le featuring le moins réussi du lot.
Bref, c’est parfois maladroit, certaines sonorités semblent provenir d’une époque éphémère depuis longtemps révolue, mais une chose est sure, il y a de la variété sur cet Ekphron, tant sonore qu’au niveau des compositions qui explorent plusieurs avenues. Malgré les quelques faux pas, l’écoute intégrale s’effectue comme un grand voyage aux multiples détours et compense pour les quelques ratés.
Le groupe sera en concert au Métropolis ce samedi 28 juin, dans le cadre du Festival de Jazz de Montréal. Parions que tous les Français de Montréal s’y trouveront…
À écouter : 72′ Turned Off, Raag Step, Basis (feat. Vincent Segal), Until The Last Drop (feat. Shanti-D).
- Artiste(s)
- High Tone
- Ville(s)
- Montréal
- Catégorie(s)
- Electro, Musique du monde, Reggae,
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