Friendly Fires

Critique album: Friendly Fires – Pala

Friendly Fires - Pala Friendly Fires Pala

Vous souvenez-vous des années 80 ? Inspirée par la découverte du synthétiseur, la musique de cette décennie se caractérisait par des sonorités variées, mélangeant
la guitare, la batterie et le clavier. On se rappelle tous la voix de Lionel Ritchie, la danse de Prince ou la musique du groupe The Police… Eh bien sachez que le groupe
actuel Friendly Fires réunit le meilleur de tous ces éléments, et même mieux, sur son deuxième album, Pala.

Inspiré par la musique électronique, notamment celle des années 80, le groupe anglais existe sous son nom actuel depuis 2007, mais les membres se connaissent depuis l’âge de 14 ans. Avant la sortie du premier album, en l’an 2009, les fans avaient eu droit à quelques extraits bien ficelés, tels Paris, une de leur plus belles réalisations.

Pour son premier album, le groupe a reçu les prix de la Découverte de l’année et du Meilleur « remplisseur de planchers de danse » au NME Awards. Pas étonnant, eux qui prônent un son pop et dance, ce qui plaît beaucoup en Europe.

On pourrait les comparer à… À pas grand chose en fait ; c’est un son unique, très particulier.


Marier la guitare et les synthés

Pour un deuxième CD, le groupe a déjà atteint une belle maturité musicale. Son style peu orthodoxe – un peu « indie », très British – a sa place dans l’échiquier musical mondial. Bien travaillé, très harmonieux. Pas une chanson n’est déplaisante à l’oreille et, sur toutes les pièces, le goût de danser ou de faire du ménage en chantant nous prend par surprise.

Live Those Days Tonight, la première de l’album, est sans contredit la meilleure. Elle exploite bien toutes les facettes de la formation, de la voix de Ed Macfarlane jusqu’au côté plus rétro du groupe en passant par la sonorité pop/éléctro propre à Friendly Fires. On a envie d’en entendre plus, et tout de suite!

Une mention d’honneur à la chanson Hurting, 5e piste très rétro, qui marie à la perfection le indie rock aux effets plus kitsch du synthétiseur.

Par ailleurs, la formation n’est pas seulement prise dans la décennie 80, au contraire. Si plusieurs pistes rendraient nostalgiques les quarantenaires (Blue Cassette, Running Away, True Love), la formation démontre qu’elle peut aussi être très variée dans son style, passant d’une ballade (Pala) à une chanson beaucoup plus pop/R&B (Show Me Lights). Cette dernière ferait d’ailleurs un excellent succès radio en Amérique du Nord.

Friendly Fires pourrait très bien plaire aux gens plus jeunes (ce qui est le cas) qu’aux membres de la génération X. En fait, le groupe n’a pas d’âge et propose un style peu commun, mais facile d’accès. À écouter dans les bars branchés rue St-Denis, au boulot ou tout simplement chez soi. Vous ne serez pas déçus de vous le procurer!

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