Critique album | Elway – Leavetaking
Elway semble avoir le vent dans les voiles par les temps qui courent. Présentement sur les routes des États-Unis dans le cadre de la tournée Red Scare Across America, la formation du Colorado nous présente ici Leavetaking, un album qui démontre bien la maturité acquise depuis la sortie de son album précédent, Delusions.
Pour ceux qui ne connaissent pas du tout le groupe, il nous présente un son qui joue dans les cordes de The Descendents ou encore No Use For A Name. Il peut être aussi intéressant de les comparer à Banner Pilot puisqu’on a droit en somme à un pop punk très bien travaillé.
Une énorme différence versus leurs sorties précédentes Hence My Optimism et Delusions : la production semble avoir monté d’un cran. Un beau produit plus léché, sans toutefois perdre le son punk si important. Ça sonne vraiment mieux que par le passé et personne ne va s’en plaindre.
L’enchaînement de One Flew East et One Flew West est sans contredit un moment fort de l’album. Sans oublier The Great Divorce qui ouvre le tout de façon magistrale avec une jolie intro avant de nous déverser un rythme rapide qui frappe en plein dans le mile. C’est du solide!
Fait assez intéressant, il y a une chanson sur l’album dédiée à la ville de Montréal. Présentée sous sa forme acoustique, elle peint l’inspiration que la ville leur a donnée en tournée. Heureusement pour nous, aucune trace de la récente mauvaise gérance de notre métropole. On s’en tire tout de même à bon compte !
Ah oui, la dernière pièce sur Leavetaking, Patria Mia (Room 20), est un petit clin d’œil à No Use For A Name. Comme on le sait tous, Tony Sly, leader de NUFAN, nous a tragiquement quitté l’année dernière. Elway a voulu lui rendre hommage sur cette chanson avec une partie de la mélodie qui réfère directement à Room 19, un classique du groupe californien. C’est bien fait et surtout très original. Voila une attention qui fait changement de la simple reprise d’une chanson!
Leavetaking n’est pas un album qui vous accrochera dès la première écoute. Il n’y a pas vraiment de pièces qui se détachent du lot et que vous voudrez écouter en boucle immédiatement. Toutefois, l’album est un tout qui se tient très bien et qui se complète parfaitement d’une chanson à l’autre, ce qui le rend tout simplement alléchant. À quand un passage à Montréal?
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