Critique Album | Deadmau5 – >Album Title Goes Here<

Pour le meilleur et pour le pire, on doit en grande partie à Deadmau5 l’émergence d’une forme modernisée de musique house pour un public jeune, à qui le mot « rave » ne veut rien dire. Sa route vers les stratosphères de la popularité mondiale ne s’arrêtera pas de sitôt si l’on se fie à ce que Joel Zimmerman (de son vrai nom) nous propose sur son nouvel album à l’anti-titre >Album Title Goes Here<.

Deadmau5 a tout compris: pour réjouir son public, il suffit de maintenir une cadence dansable dont les dynamiques évoluent comme une montagne russe, ajouter quelques touches de sonorités originales et multiplier les collaborations (les featurings, comme disent les anglos).

Ici, Zimmerman fait appel à Gerard Way (de My Chemical Romance) sur le premier extrait Profesionnal Griefers, Wolfgang Gartner sur Channel 42 ou encore Chris James, qui ajoute beaucoup sur le plan vocal à The Veldt.

Deadmau5 se frotte aussi à quelques grands noms du passé. Après avoir collaboré avec Rusko, voilà que Cypress Hill participe à un titre de Deadmau5, Failbait, qui regorge évidemment de références aux stupéfiants, pendant que la souris DJ se fait adroitement réalisateur de beats hip-hop.

Pour sa part, Imogen Heap ajoute sa voix si particulière à Telemiscommunications, digne pièce de fermeture de l’album.

La production est imposante, appliquée, calibrée.

Belle évolution pour Deadmau5, qui fera plaisir à ses fans sans faire du surplace.