Critique album | Dada Life – The Rules of Dada
En plein cœur de sa tournée Dada Land, la formation suédoise composée de Olle Corneer et de Stefan Engblom profite de cette tribune pour lancer son nouvel album signé The Rules of Dada. Sortez les bananes et sabrez le champagne : les deux énergumènes font réellement la loi et livrent 11 pièces de pure dynamite.
Oubliez les albums électro marqués par une ascension progressive dans l’intensité des montées : The Rules of Dada démarre par une gifle au visage avec Kick Out The Epic MotherFuckers, véritable électrochoc qui fait partie de la playlist de plusieurs DJ’s internationaux depuis près d’un an.
Le duo enchaîne ensuite avec Feed the Dada, une pièce dotée d’une belle rythmique avec beaucoup de « club potential », et ce malgré le choix d’une voix masculine qui détonne du style. Somme toute une production bien ficelée et accrocheuse, qui exploite à fond les basses très lourdes et intenses typiques des deux psychopathes des platines.
Mention honorable à So Young So High, la découverte de l’album, qui nous fait planer du début à la fin. Une vraie ballade électro house progressiste avec une montée bien dosée, appuyée par une voix féminine douce comme une caresse.
Seul bémol qui fera frissonner les puristes : un douteux filtre électronique dans la voix du refrain vient appauvrir légèrement le résultat final, mais sans fausse note majeure.
Après une série de chutes drastiques qui haussent le rythme cardiaque, notamment dans Rolling Stone T-Shirt, Dada Life boucle la boucle de belle façon avec Don’t Stop, une pièce « sédative » qui permet un atterrissage en douceur.
Bref, avec des titres comme Arrive Beautiful Leave Ugly et des paroles tendancieuses très articulées autour de l’effervescence du night life, The Rules of Dada est une invitation à la pure folie. Certes un album à écouter pour trouver la motivation à sortir, à s’entraîner ou à larguer son emploi en criant et en balançant des feuilles en l’air!
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