Critique album | Charles Bradley – Victim of Love
Charles Bradley, c’est le genre de musique que toi, ta mère et ta grand-mère pourrez apprécier. C’est un classique vivant, indémodable. Et dire que le « Screamin Eagle of Soul » n’en est qu’à son deuxième album, Victim of Love, disponible depuis le 2 avril 2013.
À 65 ans, Bradley n’a rien à envier à la nouvelle génération de « crooner ». Son funk et son soul sont remplis à la fois de sagesse, de fouge et de tendresse, avec une petite touche diablesse.
Le voir en spectacle ne serait-ce qu’une seule fois vous convaincra de tomber en amour avec ce phénomène admirateur de James Brown.
Avec son premier album en carrière, No Time For Dreaming, Charles Bradley est entré dans l’arène par la grande porte. Victim of Love ne vient que consolider le tout, et faire de cet artiste un incontournable de sa collection d’albums, ou mieux, de vinyles, si on veut vivre l’expérience complète proposée par Bradley.
Sur Victime of Love, ce n’est pas quelques titres qui attirent notre attention et valent la peine de mentions. C’est plutôt l’ensemble de l’oeuvre qui réussit l’exploit de nous envoyer tout droit dans l’univers sexy, sulfureux et vivant de Charles Bradley. Les sections de cuivres nous font claquer des doigts, les choeurs féminins nous donnent envie de faire la choriste, la batterie et la guitare guident nos hanches de gauche à droite et la voix de Charles Bradley, elle, nous transporte simplement dans un autre univers, un univers où le funk et le soul deviennent aussi vitaux que l’air qu’on respire.
Après un passage discret dans la programmation, mais remarqué par les festivaliers ,au Festival d’été de Québec en 2012, Charles Bradley est de retour au Québec, au Théâtre Corona à Montréal cette fois, le 13 mai prochain. Un évènement à ne pas manquer. Vous pourrez même y amener votre mère et votre grand-mère, vous aurez tous un plaisir fou!
- Artiste(s)
- Charles Bradley
- Catégorie(s)
- Soul/R&B,
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