Carly Ritter

Critique album | Carly Ritter – Carly Ritter

Carly Ritter - Carly Ritter Carly Ritter Carly Ritter

Le 11 septembre prochain marquera le dixième anniversaire du décès de l’acteur américain John Ritter (Three’s Company). Coïncidence ou non, sa fille Carly nous propose ces jours-ci un premier album empreint d’émotions, un disque qui traite d’amour principalement, mais aussi de la famille, ainsi que du père absent.

La famille Ritter est habituée à la célébrité. Outre Carly et son père John, il y a aussi Jason (frère de Carly) qui fait carrière depuis longtemps à Hollywood. Mais celui qui a tout commencé, et qui a énormément influencé la jeune Carly, fut Tex Ritter, son grand-père et célèbre chanteur country américain.

Ça s’entend dans plusieurs des chansons, telles que Storms On The Ocean, Princess ofthe Prairie et This Place Ain’t Our Home, qui ont une saveur toute country.

Le ton de voix de la jeune femme est très doux – peut-être même trop doux – rappelant par moments Sarah McLachlan ou les Court Yard Hounds. C’est relax et plutôt « baba cool ». Nous sommes plongés à l’écoute de ce disque dans une atmosphère estivale désinvolte et quelque peu vaporeuse qui donne envie d’un road trip dans le désert californien.

La réalisation est signée par le couple Joachim Cooder/Juliette Commagere. Le père de Cooder, la légende Ry Cooder, a d’ailleurs contribué à la plupart des pistes de guitares de l’album. Carly Ritter s’accompagne également à la guitare, instrument – vous l’aurez deviné – très proéminent sur le disque.

Ce premier album est plutôt intéressant et on y retrouve de jolies chansons, telles que la reprise Save Your Love, chantée en duo avec Robert Francis. Mentionnons aussi The Ever-Loving Kind, dont la facture (batterie feutrée, chœurs, etc.) évoque les années 60.  Par contre, les textes sont, pour la plupart, très « fleur bleue », notamment celui de Mama.

Et puis ça manque de punch en fin de compte. C’est « beige », quelque peu banal. L’intérêt s’étiole au fil des chansons. Ce n’est pas mauvais, mais il manque ce petit quelque chose difficile à identifier qui ferait que le tout soit davantage mémorable.

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