Critique album | British Sea Power – Machineries of Joy
Treize années d’existence et sixième album en poche avec ce nouveau Machineries of Joy, British Sea Power est réputé pour l’aspect lyrique de ses chansons et nous démontre ici l’étendue de son savoir-faire.
Au début de l’année 2012, le groupe britannique avait réalisé 6 EP intitulés BSP EPx, la variable x allant de 1 à 6. Ensuite, une fois par mois à Brighton, les Anglais ont interprété intégralement le EP sorti à ce moment-là.
C’est ainsi que s’est formé Machineries of Joy : à partir d’une sélection de 10 titres retenus parmi les 33 joués. Idée décousue ou novatrice? À vous de juger…
Sur ce nouveau disque, on retrouve une variété d’instruments: une guitare, un violon, une batterie, un synthétiseur et des cuivres. Mais contrairement aux albums précédents, il y a beaucoup trop de ballades : sept pour être précis ! En alternance, les trois autres titres ont un son beaucoup rock, entraînant et jouissif.
Deux morceaux se sont vraiment démarqués du reste du disque. Loving Animals, dont le refrain est très mélancolique et où l’on peut entendre, lorsqu’on porte une oreille attentive, des bruits d’animaux tels le cochon, le cheval et le chien. Puis, il y a K-Hole qui offre des guitares électriques puissantes soutenues par une batterie très présente.
Bien que nommé pour le prestigieux Mercury Awards pour cet opus, on se serait attendu sur le plan musical à des guitares plus rugissantes. Néanmoins, en spectacle, ce sont des véritables bêtes déchaînées…
- Artiste(s)
- British Sea Power
- Catégorie(s)
- Indie Rock,
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