Critique album | Axelle Red – Rouge Ardent

L’auteure-compositrice-interprète belge Axelle Red offre Rouge Ardent, un 8e album en carrière. Un disque qui satisfera ses plus fidèles partisans mais qui ne ralliera certainement pas de grandes foules.

Pour Rouge Ardent, l’artiste s’est inspirée d’un film exposant un amour impossible : Into the Wild de Sean Penn. Cette histoire traite de la quête du bonheur à travers l’indépendance et la solitude. Un personnage qui laisse derrière lui les gens qu’il aime pour aller au bout de ses idées.

Pour quelques textes, l’artiste a fait confiance à Christophe Miossec et Gérard Manset. Mark Plati signe la réalisation.

Axelle Red combine dans cet album divers genres abordés tout au long de sa carrière. Vingt ans après son premier album, une certaine rétrospective s’imposait. Cet assemblage de styles s’avère toutefois très peu efficace. L’ensemble de l’album est quelque peu mièvre et ne comporte aucun grand moment.

La rouquine a enregistré près de quarante chansons pour en sélectionner uniquement dix pour l’album. Trente-cinq minutes de musique donc, qui paraissent plus longues qu’elles le sont réellement.

Malgré quelques ballades éloquentes, une certaine fougue manque pour que le rouge reste ardent.