Critique album | A.C. Newman – Shut Down The Streets
On connaît A.C. Newman comme leader de la formation The New Pornographers, mais le chanteur mène également une carrière solo très intéressante.
Si ses deux premiers albums, The Slow Wonder et Get Guilty, affichaient une certaine froideur, une distanciation entre le sujet et son public au niveau des textes (et ce, malgré les mélodies accrocheuses), sur son plus récent album l’artiste a décidé de s’ouvrir et de s’exposer, sans fards.
C’est suite à deux événements marquants – un décès et une naissance – que Newman a concocté cet album empreint d’une douceur et d’une humanité qui manquaient aux précédents.
Si l’on reconnaît la marque des New Pornographers – les mélodies aérées, les chœurs féminins — c’est que Newman est accompagné de sa collègue de longue date au sein du groupe, Neko Case.
Souhaitant réaliser un album qui rappelle le son des albums d’auteurs-compositeurs de la fin des années 70, qui mêlaient guitares acoustiques et synthétiseurs, Newman réussit son pari.
À la croisée des chemins entre Steve Miller, Manfred Mann et allant même jusqu’à jouer par moments dans les plates-bandes d’Iron & Wine, Shut Down The Streets nous fait découvrir son auteur sous des angles différents. On reconnaît la voix, le style, mais le tout est plus chaleureux, plus simple.
Avec Shut Down The Streets, A.C. Newman a peut-être trouvé la formule pour attirer un plus grand public tout en gardant celui qu’il a acquis au fil des ans. Ce qui est sûr, c’est que l’album est un plaisir à découvrir et à réécouter.
- Artiste(s)
- A.C. Newman
- Catégorie(s)
- Folk, Indie Rock,
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