CityFolk 2016 – Jour 4 | Rayland Baxter et X Ambassadors concluent le festival

Le CityFolk d’Ottawa se concluait dimanche dernier avec les prestations de, entre autres, Rayland Baxter et X Ambassadors.

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Le soleil vient de se coucher dans le Glebe. Il est 19 h 20. Une ambiance festive de fin de dimanche règne dans le parc Lansdowne d’Ottawa.

Sur la scène couverte BMO, Rayland Baxter du Tennessee vient de terminer sa prise de son. Il retourne en arrière-scène avec son groupe… L’attente.

Pendant ce temps, la salle se remplit tranquillement de gens de tous les âges. Petits et grands sont au rendez-vous.

Le bruit des conversations et des spectacles ayant lieu sur les deux autres scènes du festival envahit la salle. On sent que les gens sont heureux d’être là.

À 19 h 30, il remonte sur scène. Pour de bon, cette fois. Il est vêtu d’un t-shirt troué et d’un jean. Devant le micro, la guitare dans les bras, il nous raconte avoir perdu sa virginité avec une Canadienne et affirme qu’une partie de lui vit ici depuis. La foule rit, le ton est lancé et le spectacle commence.

Dès les premiers accords de guitare, les gens se taisent. Hypnotisés par sa voix à la fois douce et perçante, ils le regardent très attentivement et dansent même au rythme de sa musique country alternative intimiste aux pointes mélancoliques.

Chacune de ses chansons raconte une histoire — la sienne, et celle de l’homme imaginaire qu’il pense aussi bien être et ne pas être. Grâce à ses mots, il fait entrer les gens dans son monde — dans sa tête.

Il chante la vie de manière honnête, authentique, profonde et les gens aiment ça. Ils ne sont pas les seuls. Son premier véritable album, Imaginary Man, a reçu les éloges de l’émission Weekend Edition Saturday de NPR, du New York Times, de Stereogum, de NPR Music et de GQ.

X Ambassadors

À 20 h 30, sur la scène City, c’est au tour de la formation X Ambassadors de monter sur scène.

Le chanteur Sam Harris prend tout de suite ses aises. Il donne le goût à la foule de bouger avec lui en dansant et en se déhanchant.

La complicité entre lui, Casey Harris au clavier, Noah Feldshuh à la guitare et Adam Levin à la batterie est palpable. Ensemble, ils jouent leurs chansons les plus connues : Loveless, Love Songs Drug Songs, Giants… la foule en raffole. Ils interprètent aussi leurs puissantes ballades : Unsteady et Low Life, au plus grand bonheur de leurs admirateurs. Captivée, la foule chante à tue-tête.

Il n’est pas surprenant que X Ambassadors connaissent un tel succès et que leur album VHS ait atteint la septième place au Billboard 200 — leur énergie est contagieuse. C’est en dessous des lumières stroboscopiques de la scène principale, des milliers de mains levées en l’air, après quatre jours de spectacles, que se déroule la dernière soirée du festival.

Verdict? Entre chansons mélancoliques et chansons gaies, entre voix douces et voix rauques, entre paroles tristes et paroles heureuses, entre ambiance bon enfant et ambiance lourde, chacun peut trouver son compte au Festival Cityfolk.