Marc-André Mongrain
Rédacteur en chef
Marc-André Mongrain est un chroniqueur, critique et journaliste actif dans le domaine culturel depuis 2002.
Ancien scribe pour l'hebdomadaire Voir et journaliste pour le quotidien Le Droit, Marc-André Mongrain a fait ses classes dans les médias traditionnels avant de faire le saut vers les plateformes électroniques en 2008, et à la radio d’ICI Radio-Canada Première et ICI Musique depuis 2016.
Fondateur et rédacteur en chef de Sors-tu? (qui rejoint jusqu'à 150 000 lecteurs par mois), il compte plus de 5000 articles publiés en ligne, en plus de gérer une équipe de plus de 30 collaborateurs, rédacteurs et photographes.
Appelé à prendre part à de multiples jurys de l'industrie musicale (ADISQ, Francouvertes, GAMIQ, Polaris, Syli d'Or, Emergenza, UQAM en Spectacles) et à couvrir de nombreux festivals ici et ailleurs (Coachella, SXSW, Lollapalooza, Iceland Airwaves, Boston Calling, Outside Lands, Acadie Rock), Marc-André Mongrain est un passionné de musique, un observateur culturel assidu, et une référence dans le milieu du spectacle.
Pour rejoindre Marc-André: znzbatenva@fbefgh.pn
Photos de Marc-André Mongrain
Sarah Harmer
Sarah Harmer
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La dernière journée de la 18e édition du festival OSHEAGA, ce dimanche 3 août 2025, s’est terminée sous le signe de la diversité musicale et des coups de cœur inattendus. Bien sûr, tout le monde attendait Olivia Rodrigo, Cage The Elephant et The Beaches, et ça, le collègue Mathieu Aubre vous en parlera dans son compte-rendu. Mais les pulsations industrielles de Debby Friday, l’exubérante relecture du turntablism de Turbine, le charisme folk-rock de Ruby Waters et l’élégance indie-pop de Royel Otis ont aussi contribué à fournir aux festivaliers une finale riche en contrastes et en intensité.
Quelques heures avant leur tout premier spectacle à Montréal, sur la Scène de la Rivière du festival Osheaga, le duo australien Royel Otis a pris le temps de discuter avec nous en coulisses. Décontractés, drôles et franchement lucides sur leur ascension fulgurante, Royel Maddell et Otis Pavlovic ont parlé de leur parcours, de leur nouveau disque, du poids des reprises… et des effets secondaires de la célébrité naissante. Compte-rendu d’une entrevue empreinte de franchise et de dérision.
Le soleil plombait sur la Scène Vallée d’Osheaga en ce samedi 2 août 2025 quand Whitney a offert l’une des performances les plus élégamment décontractées de la journée. Quelques heures après leur prestation, les deux têtes pensantes du projet — Julien Ehrlich (chant, batterie) et Max Kakacek (guitare) — ont pris le temps de discuter avec nous en coulisses. Ce fut une conversation généreuse, entre anecdotes savoureuses, confidences de studio et réflexions sincères sur leur processus créatif.
Le Parc Jean‑Drapeau vibrait par un superbe vendredi d’août pour le lancement de la 18ᵉ édition d’Osheaga. Pendant que les têtes d’affiche attendues sur les grosses scènes principales, comme The Killers, Glass Animals, Dominic Fike et Finneas, attiraient l’attention de notre collègue Claudie Bouchard, il faisait bon se pencher sur ce qui se tramait de l’autre côté du site. Un programme très éclectique qui en mettait plein la vue et les oreilles, malgré des retards importants dans l’horaire et des problèmes techniques récurrents sur la scène de la vallée.
Samuel T. Herring est d’humeur à la fois méditative et fébrile lorsque rejoint sur Zoom quelques jours avant le retour de Future Islands à Montréal. Le groupe américain y livrera, le samedi 2 août, ce qui s’annonce comme un dernier concert marquant avant une longue pause. Entre introspection, énergie brute et amour des festivals, Herring se livre avec la générosité scénique qu’on lui connaît.
Du 30 juillet au 3 août 2025, le Festi Jazz Mont-Tremblant célèbrera sa 18e édition avec une programmation gratuite 100 % jazz, fidèle à sa mission depuis sa fondation. Entretien avec son président et fondateur, Luc Hamel, artisan passionné d’un événement devenu incontournable pour les mélomanes d’ici et d’ailleurs.
Pour leur première apparition dans la Capitale nationale depuis 2009, Green Day a rempli un immense bassin de festivaliers sur les plaines LeBreton vendredi dernier. Le trio était très attendu, tant par les X nostalgiques des années Dookie, que par les millénariaux qui ont vibré au son d’American Idiot (puis 21st Century Breakdown quelques années plus tard). Et même par les plus jeunes encore, qui se soucient très peu de ces barrières entre les deux périodes dorées du groupe.
Arrivée à la fin juin au Palais des Congrès de Montréal, l’exposition multimédia Amplified (traduite par « Amplifié » au Québec), présentée par Rolling Stone, est une expérience immersive qui frappe fort… mais davantage pour l’effet que pour la profondeur. Le « happening musical » signé Illuminarium et OASIS Immersion s’avère au final davantage un parcours sensoriel pop divertissant mettant en valeur les riches archives photographiques du célèbre magazine rock qu’un docu-rock didactique pertinent pour les puristes et connaisseurs.
Beck symphonique. Ces deux mots sur papier engendraient à eux seuls des attentes presque inatteignables. Et pourtant, le génialissime gringalet californien est parvenu à être à la hauteur, solidement appuyé par l’Orchestre Métropolitain dans un grand concert pop symphonique des grandes occasions, dont on se souviendra longtemps.
Du 28 au 31 août 2025, la 23e édition du Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue (FME) transformera de nouveau Rouyn-Noranda en véritable terrain de jeu sonore, où se côtoieront têtes d’affiche, découvertes surprenantes et performances éclatées. Un mois après avoir révélé les têtes d’affiche de ses spectacles extérieurs, voici que le FME en rajoute avec l’ensemble de sa programmation en salles.