Kristof G.
Rédacteur et photographe
Kristof G. est un mélomaniaque œuvrant dans les médias culturels depuis 2005. Après avoir remporté la première place du concours Devenez reporter musical pour Voir, il s’est illustré comme chroniqueur, journaliste et critique pour le mensuel Bang Bang, pour ensuite passer chez Voir (2014-2019), en tant que photographe et critique de concert.
Il a également collaboré avec plusieurs autres médias en local (Hour, Boulevard Brutal, Horreur Québec) et à l’international (les magazines spécialisés Fangoria’s Gorezone, Full Moon’s Delirium, Art de Cinéma et Rue Morgue). Depuis 2021, il pilote Métal Maniaques, un podcast où il reçoit des métalleux fans d’horreur.
Kristof G. est l’un de ces passionnés pour qui s’abreuver de culture jusqu’à plus soif est un véritable mode de vie.
Pour rejoindre Kristof: xevfgbsttt@tznvy.pbz
Photos de Kristof G.
Living Colour
Living Colour
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Quelques jours après leur passage dans la capitale nationale (cliquez ici pour lire notre critique de leur quarantième performance au Québec), Iron Maiden donnait son 21e concert montréalais, premier depuis 2019. Pour les fans finis, ça signifie cinq années interminables (dû en partie à cette saloperie de pandémie), constituant le plus long laps de temps entre 2 concerts de Maiden en ville depuis leur tout premier en 1981.
Mentionner que votre scribe avait hâte d’enfin assister à un concert de Living Colour relèverait de l’euphémisme. Si le quartette américain serait passé en ville une demi-douzaine de fois pendant ses belles années (soit entre 1988 et 1993, dont en ouverture de nul autre que The Rolling Stones au Stade Olympique en 1989!), leur dernière visite remontait à 2003 (en ouverture de King Crimson!!), bien que le groupe soit passé par la suite à la Place des Arts pour jouer de bien belles reprises (au sein de la caravane Experience Hendrix 2010!!!).
Après que Black Sabbath ait pris sa retraite (imité depuis par KISS et Slayer), qui est-ce qui reste parmi les vieux de la vieille garde métallique, ceux qui ont initié le genre il y a plus de 50 ans, hein? Scorpions et Deep Purple? Eh bien, ces influents pionniers sont peut-être encore actifs, mais ils donnent pas mal plus dans le hard rock que dans le metal en tant que tel.
Que faire quand t’as manqué la venue de l’iconique band de Kathleen Hanna la dernière fois qu’il passait afin dans le coin (soit le 12 avril 2023 au MTelus)? En bien, tu ne rates pas ta chance mon gars / ma fille et tu vas voir le 2e concert montréalais à vie de Bikini Kill, qui semblerait bien être leur dernier ever (puisque la tournée est présentée comme une tournée d’adieu).
Après avoir invité Cypress Hill à Victoriaville (dans le cadre du nouveau VictoFest), la gang de Rock La Cauze a remis ça cette année avec la 6e édition du festival, qui se tenait au parc Terre-des-Jeunes, les 8, 9 et 10 août devant des dizaines de milliers de festivaliers sur le party.
Après avoir réussi à finir de trier et traiter nos photos et à mettre de l’ordre dans nos mots pour finalement publier notre compte rendu du jour 1, on est arrivé en trombe sur le site vendredi pour le concert du trio rock psychédélique Population II, dont on nous avait vanté le talent et l’efficacité. Une fois devant la scène, on s’est vite rendu compte que le commanditaire n’était pas Hydro-Québec, mais plutôt Télé-Québec… on est donc illico reparti au pas de course (avec notre gros sac à dos rempli de matériel photo) jusqu’à la scène de la société électrifiée, pour arriver, moite et essoufflé, alors que le power trio avait déjà commencé.
Si Chicoutimi est le patelin d’où tu viens, se rendre bon an mal an à La Noce est d’autant plus satisfaisant (et galvanisant), l’annuel rendez-vous rassemblant autant de belles personnes sur le gazon que chez les artistes présents.
C’était plus que parfait de pouvoir voir et entendre, en plein air dans une petite cité comme Victoriaville, tout plein de pièces dudit disque, interprétées par des B-Real et Sen Dog dans une forme olympique.
Sebastian Bach n’a rien à voir avec l’iconique compositeur et organiste classique allemand ayant vécu au XVIIIe siècle. Il n’est que l’un des meilleurs chanteurs de sa génération. Celle qui carburait jadis au spray net, en spandex, avec d’épiques solos de guit’ et tout plein de jolies minettes dans ses vidéoclips. Aujourd’hui, Vince Neil n’arrive à pousser la (bonne) note que s’il y a une paire de choristes et des backing tracks pour lui filer un coup de main, alors qu’Axl Rose, même s’il point ne fausse, manque hélas cruellement de souffle. Hier soir, dans un bondé Théâtre Beanfield (qui affichait complet), Bach a prouvé qu’il était encore et toujours capable d’interpréter des succès d’antan avec aplomb, enthousiasme et talent.
Depuis que Tool nous a enivré avec son premier coup de circuit, Undertow, le groupe a littéralement changé des vies. Et trente ans plus tard, pendant un peu plus de deux heures (plus une entracte de 13 minutes!), les fans ont été transportés ailleurs, pour vivre une expérience extrasensorielle dans une faille temporelle. Bref, ça ressemblait à quelque chose comme un voyage astral dimanche soir au Centre Bell…