Kristof G.
Rédacteur et photographe
Kristof G. est un mélomaniaque œuvrant dans les médias culturels depuis 2005. Après avoir remporté la première place du concours Devenez reporter musical pour Voir, il s’est illustré comme chroniqueur, journaliste et critique pour le mensuel Bang Bang, pour ensuite passer chez Voir (2014-2019), en tant que photographe et critique de concert.
Il a également collaboré avec plusieurs autres médias en local (Hour, Boulevard Brutal, Horreur Québec) et à l’international (les magazines spécialisés Fangoria’s Gorezone, Full Moon’s Delirium, Art de Cinéma et Rue Morgue). Depuis 2021, il pilote Métal Maniaques, un podcast où il reçoit des métalleux fans d’horreur.
Kristof G. est l’un de ces passionnés pour qui s’abreuver de culture jusqu’à plus soif est un véritable mode de vie.
Pour rejoindre Kristof: xevfgbsttt@tznvy.pbz
Photos de Kristof G.
Helmet
Vendredi soir, Ligue Rock (13e édition!) avait programmé un maudit beau quartette de formations, chacune ayant une différente définition de ce qu’est du gros et bon son.
Wow, quel bonheur de pouvoir assister à un concert de cette trempe dans une salle aussi intime que la Sala Rossa. Parce qu’Adrian Younge, ce n’est pas n’importe qui, vous savez (peut-être pas, hein). Un artiste qui est tombé sur le radar de votre scribe il y a de cela une douzaine d’années grâce à son album Twelve Reasons to Die (mettant en vedette nul autre que Ghostface Killa du Wu-Tang Clan), qui avait connecté avec le fan des trames sonores des films de Quentin Tarantino.
Il est fort possible que les habitué·es des festivals de musique émergente d’ici aient déjà remarqué le coloré Gus Englehorn, qui a participé au FME 2020, à Pop Montréal 2021, à M pour Montréal 2022, à Santa Theresa 2023 et au Taverne Tour 2025. Pour notre part, il est embarqué dans notre train sans crier gare, grâce à un communiqué de presse qui l’a enfin mis sur notre radar.
Visiblement, cette charmante soirée métal a impressionné plus d’un·e. Et pas seulement les nombreux musiciens et musiciennes présents au MTelus hier soir. Car les mélomanes fanatiques de musique lourde et véhémente ont eu droit à de saisissantes performances. D’entrée de jeu, nous avions au programme le groupe de Nita Strauss, une flamboyante et émérite guitariste native de Los Angeles. Par ailleurs, pour un concert métal, le pourcentage de femmes était de loin supérieur à l’accoutumée (votre scribe était accompagné de la fille et de la femme de sa vie).
Lors de festivals urbains comme le Taverne Tour, le fun réside dans le fait de papillonner d’une salle à l’autre, en se promenant ici et là, pour faire des découvertes, ou encore enfin voir tel groupe ou artiste en concert, parfois en improvisant, et ce, bien qu’en plein hiver, l’aventure vienne avec son lot de vêtements chauds et encombrants.
Bien que le Taverne Tour amorçât sa neuvième édition hier au soir, votre scribe n’y avait jamais encore participé. Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, on se devait d’enfin régler ça cette année, surtout avec une programmation aussi éclatée.
Au matin du concert Voïvod Symphonique, on se disait que ça allait assurément être une rencontre ni plus ni moins que spectaculaire. Une occasion unique de voir unir leurs forces de chevronnés métallurgistes et un colossal orchestre symphonique…
Vendredi soir dernier, au Théâtre Fairmount, ce sont justement les artistes féminines qui ont brillé de mille feux, pendant le concert-bénéfice des Productions MOND, dont la mission est justement de redonner à la communauté en connectant des artistes sensibles et différents OBNL. Or, malgré le funeste anniversaire (évoqué à quelques reprises au cours de la soirée), une atmosphère de party de famille régnait, tant sur les planches que dans la salle. Comme c’était un concert « all-ages », plusieurs jeunes enfants s’amusaient comme des p’tits fous en courant partout, alors que sur les planches, on constatait une franche camaraderie entre les musicien·nes présent·es, dont n’émanaient que bonté, joie et bienveillance.
Quelques jours après leur passage dans la capitale nationale (cliquez ici pour lire notre critique de leur quarantième performance au Québec), Iron Maiden donnait son 21e concert montréalais, premier depuis 2019. Pour les fans finis, ça signifie cinq années interminables (dû en partie à cette saloperie de pandémie), constituant le plus long laps de temps entre 2 concerts de Maiden en ville depuis leur tout premier en 1981.
Mentionner que votre scribe avait hâte d’enfin assister à un concert de Living Colour relèverait de l’euphémisme. Si le quartette américain serait passé en ville une demi-douzaine de fois pendant ses belles années (soit entre 1988 et 1993, dont en ouverture de nul autre que The Rolling Stones au Stade Olympique en 1989!), leur dernière visite remontait à 2003 (en ouverture de King Crimson!!), bien que le groupe soit passé par la suite à la Place des Arts pour jouer de bien belles reprises (au sein de la caravane Experience Hendrix 2010!!!).