Gilles G. Lamontagne
Critique (théâtre, danse, classique)
Originaire de Saint-Roch de Bellecombe en Abitibi où il a passé son enfance, Gilles G. Lamontagne est un journaliste culturel avec une solide carrière de plus de 40 ans.
Il a complété son cours classique au collège Mgr Prince de Granby, puis son cégep au même endroit, pour ensuite tourner le dos à l’université au profit de nombreux voyages à l’étranger des plus formateurs.
Dès son arrivée à Montréal en 1971, il est engagé par le magazine Week-End à Montréal où il fera ses classes, avant une incursion dans le monde de l’édition où il a agi à titre de directeur de production aux Éditions de l’Aurore, puis à VLB éditeur, dès leur fondation. Gilles G. Lamontagne a écrit des centaines d’articles, dont au quotidien La Presse où il a été critique de théâtre, ainsi qu’au Devoir, et dans de nombreux magazines, dont L’actualité et Châtelaine.
À Radio-Canada dès 1980, il a été tour à tour intervieweur, chroniqueur, reporter et animateur à la radio, ainsi que correspondant à Paris pour les émissions culturelles sur le réseau national.
Gilles G. Lamontagne travaille actuellement à un livre d’entretiens avec et sur Robert Lepage, sur une longue période de création et dans plusieurs pays. L’arbre crochu du Père Brochu est sa première aventure dans l’univers du conte.
Pour rejoindre Gilles G.: tvyyrftynzbagntar@ubgznvy.pbz
Le 16e Festival Quartiers Danses, qui court jusqu’au 15 septembre avec 10 spectacles en salle et 20 en extérieur dans 7 quartiers de la métropole, contribue cette année encore au rayonnement artistique de Montréal en tant que ville de danse à l’international.
Si la dramaturgie québécoise est aussi forte, vivante et en perpétuel renouvellement, c’est bien grâce au rôle essentiel exercé par le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui depuis les 50 dernières années. Le CTD’A est en quelque sorte notre Comédie-Française, mais favorisant la création théâtrale plutôt que le répertoire chez les auteurs québécois, faisant en sorte que notre dramaturgie nationale atteigne la pleine et belle maturité qu’on lui connaît maintenant.
Après l’assourdissant coup de canon récent qu’aura été sa pièce « J’accuse », Annick Lefebvre nous revient avec le même esprit revendicateur, critique, dénonciateur et identitaire qui caractérise son œuvre singulière encore naissante. Celle qui préfère le mot autrice à celui d’auteure pour se définir, propose actuellement au Théâtre de Quat’Sous un solo défendu à grands coups de griffes par la comédienne Marie-Ève Milot, complètement habitée par ce personnage sans nom dont le propos voyage sans assurance-vie entre l’intime et l’universel, ne ménageant aucune sortie de secours pour le spectateur.
La nouvelle a causé la surprise générale. Après avoir présenté aux médias le contenu prometteur de la 38e saison de La Licorne, le directeur artistique Denis Bernard a dévoilé que ce serait sa dernière. Dans l’air du temps, son ultime programmation a été communiquée comme n’ayant « Rien de fake », dans les deux salles de La Licorne qui offriront pas moins de 15 spectacles de théâtre.
En 27 ans d’excellence, c’est la première fois que le Toronto Dance Theatre participe au prestigieux Festival des Arts de Saint-Sauveur, un événement international en danse et en musique qui jouit d’une renommée enviable. Mais, cette première visite de la compagnie torontoise, qui célèbre ses 50 ans d’existence par une grande tournée pancanadienne, paraît manquer de cette énergie renouvelable si essentielle pour que le courant passe réellement entre les danseurs et un public connaisseur.
Ce n’est pas parce qu’une pièce connaît un franc succès depuis sa création à Paris qu’il en sera forcément de même ici. Alexis Michalik, le jeune auteur et comédien français qui signe le texte de la pièce Edmond, s’est appuyé sur le toujours fougueux metteur en scène Serge Denoncourt pour la première nord-américaine de sa pièce dirigée ici à fond de train, comme dans une course effrénée vers le rire à tout prix.
Tout se décline avec démesure à propos du spectacle Odysseo de la troupe Cavalia : le plus grand chapiteau au monde avec ses 38 mètres de hauteur (équivalant à un édifice de 12 étages), une scène d’une superficie de 1 626 mètres carrés et des coulisses de 15 mètres, 70 chevaux de 13 races différentes, 20 cavaliers, 50 artistes en provenance de 11 pays, 365 costumes, 6 000 tonnes de terre, de pierre et de sable, 18 projecteurs d’images, 150 000 litres d’eau créant un lac en moins de 15 minutes devant 2 074 spectateurs éblouis chaque soir.
La troupe australienne de cirque contemporain Gravity & Other Myths (GOM) porte bien son nom. Présenté en ouverture du Festival Montréal Complètement Cirque à la TOHU, leur plus récent spectacle Backbone se joue de la force de la gravité, et livre pendant 80 minutes trop vite passées une performance aiguisée absolument renversante.
Beaucoup de sécurité aux abords du Théâtre du Nouveau Monde pour la première médiatique de SLAV, mais pas autant de manifestants que la petite clique de la veille prompte à s’indigner avant même d’avoir vu le spectacle. SLAV, avec partout la touche géniale de Robert Lepage et la voix riche de Betty Bonifassi, est un must étonnant à voir dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal.
Ginette Noiseux, la doyenne des directeurs artistiques au théâtre montréalais, vient d’annoncer ce dont sera faite la 40e saison du Théâtre Espace Go, suivant la présente année écourtée en raison de travaux majeurs qui en ont fait maintenant un lieu à la fine pointe. Neuf spectacles seront présentés, dont quatre portant la signature de Go et cinq en collaboration avec d’autres compagnies de théâtre.