Au sein de la Maison Symphonique, semblable à une coque de bateau ailée, le grand Kent Nagano ouvrait la soirée avec l’ouverture de la Harpe Magique de Schubert (1797-1828), avant de poursuivre avec le Concerto pour piano en la mineur de Schumann (1810-1856), et de conclure ce festival musical en dirigeant la 7e symphonie de Dvořák (1841-1904). Ce programme hautement romantique, place Schumann et Dvořák dans la lignée directe de Schubert, dans une expérience toute en contraste, opposant l’intimité du concerto de Schumann au caractère dramatique et grandiose de la symphonie de Dvořák.