Si le rap a souvent fait incursion dans le milieu du rock et du métal, les châteaux sombres et grim du black metal se sont très peu souvent immiscés dans le royaume du bling-bling et du hip-hop. Le MTELUS a cependant été témoin hier d’une collision remarquable avec la venue de Ghostemane. C’était la deuxième prestation de l’artiste en sol québécois cette année. Il s’était aussi produit à Québec en juin dernier. On dit de lui que c’est un pionner qui a fusionné l’industriel au hip-hop/trap. C’est déjà un exploit en soi, mais est-ce que Ghostemane peut se targuer de faire plus que d’effacer la ligne ténue entre les genres, sous-genres et sous-sous-genres? Résumé d’une soirée rodée comme l’armée, où rien ne semblait disparate.