CITY

City, c’est un bruit. City, c’est une ambiance. Un amalgame de sons, de couleurs, de sensations. City, c’est une musique qui vibre dans chaque quartier sur une tonalité différente ; des êtres à la recherche du rythme commun, d’une manière de partager l’urbanité, assourdissante. Qu’arrive-t-il lorsqu’une infime partie de la city décide de battre sa propre mesure? Lorsqu’elle refuse de jouer la partition collective? elle détonne, indubitablement. Toujours dans la city, mais plus vraiment. En marge. Une cité dans la city. Dans le vacarme de ce monde dont ils ne comprennent pas les accords, deux esseulés, assaillis. Réunis, leurs tempos feront sens, lumière, chœur. Il y a Gould, Shatzy. Poomerang, Diesel. Et les autres.

Toute première production de l’hors-normes Théâtre des obnubilés de Nicole (TON), adaptation de l’oeuvre dense et «équilibriste» du géant italien Alessandro BariccoCity, de par sa nature même, est un projet fantasque. Une oeuvre tirée d’un chef-d’oeuvre, issu d’un maître-d’oeuvre; une pièce qui happe, qui prend par les sentiments, la tête, le bras, puis tout le corps.

Un exercice sans aucune retenue de style, au charme absolument distinctif et qui se rend jubilatoire à force d’irréalisme, d’absurdité kaléïdoscopique… et de jeux délirants, celui, notamment, de Paul Ahmarani — dans la peau de Gould.

(source: communiqué de presse, Isabelle Ouimet, La Royale Électrique)

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