Éros Journal
Ode à Éros : l’amoureux de psyché, celui qui, de ses fléchettes, engendre la rencontre, et force la transgression vers l’inconnu et parfois l’interdit. Dans EROS JOURNAL, six danseurs, trois femmes, trois hommes, incarnent pulsions physiques, pulsions de créativité, jeux sexuels et rôles sexués, en vue de se laisser prendre par ce jeune adolescent, Éros, qui nous invite dans nos manques.
En déclinant l’œuvre en une série de vignettes se jouant des stéréotypes et des tabous romantiques et érotiques, David Pressault s’empare de cette Traces-Chorégraphes pour dévoiler un portrait bigarré de l’amour. L’œuvre est évolutive, vulnérable, sensuelle, parfois narcissique, parfois suggestive. Sachant par ailleurs qu’au détour, la danse comme forme d’art, n’est pas exempte d’Éros.
Pour un public averti, elle convoque subtilement le spectateur à une introspection sur ce qu’est l’Éros. En toute liberté…