Big Wreck

Entrevue avec Big Wreck | Fierté et sagesse

Sors-tu s’est entretenu avec le chanteur du groupe ontarien Big Wreck, Ian Thornley, pour lui parler de leur plus récent album Ghosts et de leur spectacle au Théâtre Corona samedi prochain.

Ghosts est votre 4e album en carrière. Y a-t-il quelque chose que vous souhaitiez accomplir avec cet album?

En tant que groupe, il y a toujours quelque chose qu’on veut accomplir. Avec Ghosts, c’était de créer un sentiment de fierté. Avec les années, mes buts sont différents. Je n’écris pas seulement des chansons pour qu’elles jouent à la radio ou d’essayer de vendre le plus d’albums possible. Je veux être fier de mon travail et ensuite le présenter aux fans. Ça résume bien le concept de Ghosts. 

On peut entendre sur Ghosts une sonorité différente que sur les albums précédents. Le processus de création était-il différent pour celui-là?

Le processus était un peu plus concis que les autres. En fait, il n’y avait pas trop de différences majeures. On a gardé la même équipe que sur notre dernier album Albatross, ce qui a fait en sorte que la chimie était plus présente sur Ghosts.

Sur Ghosts, quelques chansons font référence au passé, dont Hey Mama. Y avait-il un thème avant de commencer la création de l’album?

En fait, il n’y a pas de thème précis. Mais c’est vrai, plusieurs chansons peuvent parler du même sujet, car elles ont été écrites presqu’au même moment. Je voulais que les chansons concordent bien ensemble. C’est un album qui porte plus vers la réflexion.

BigWreck-Ghosts_LP_Cover ArtAs-tu une chanson préférée sur l’album?

Ça change tous les jours! Au début, c’était Ghosts. J’étais d’ailleurs très surpris qu’on l’a choisisse comme premier single. Je suis très satisfait de l’album en entier, c’est un peu difficile de choisir ma chanson préférée. Ça dépend de ton humeur quand tu écoutes l’album. Je pourrais te dire que la chanson I Disgress en est une qui me rejoint beaucoup.

Vois-tu une différence entre le fait de faire de la musique avec Big Wreck dans les années 1990 et maintenant? (Le groupe s’est séparé en 2002 et reformé en 2010)

Je vois une différence dans la technologie. C’est plus facile de faire de la musique aujourd’hui qu’avant. Je suis quelqu’un qui compose beaucoup de chansons, alors quand j’ai une idée,  j’ai juste à la composer directement sur mon iPhone. Aussi, j’ai évolué avec les années et j’ai beaucoup appris. Je sais ce que c’est d’avoir une bonne chimie dans un groupe. C’est également important de ne pas avoir des doutes par rapport à ce que tu fais. Notre but est toujours de faire de la musique et ceci n’a pas changé avec les années.

Et avec les nouveaux membres du groupe?

Oui il y a également une différence. Ils jouent différemment. Musicalement, tout va pour le mieux. Les autres musiciens me rendent la tâche plus facile. C’est peut-être le fait qu’on soit tous plus vieux, mais je dois dire que la chimie entre nous cinq est formidable et nous faisons tout pour la protéger.

Vous êtes présentement en tournée à travers le Canada. À quoi peut-on s’attendre de votre spectacle à Montréal le 11 octobre prochain?

On va jouer des vieilles et nouvelles chansons c’est sûr. Avec quatre albums, on a un bon répertoire. On va aussi faire des convers. Ça sera une belle expérience pour notre public, ils passeront un moment intime avec nous. Je pense que le groupe n’a jamais été aussi en forme. Je suis vraiment fier du résultat de cette tournée jusqu’à présent.

Quels sont vos prochains projets?

Nous allons être aux États-Unis après la fin de notre tournée canadienne. Nous avons quelques projets sur la table, mais rien de concret encore. On se consacre présentement à la tournée.

Big Wreck sera au Théâtre Corona le 11 octobre prochain à 20h, avec Royal Tusk en première partie.

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