Entrevue Gojira (vidéo) | Jean-Michel Labadie nous parle de la tournée avec Slayer et plus

Le groupe heavy métal français Gojira était de passage à Montréal le samedi 23 novembre dernier, lors de la tournée conjointe avec Slayer qui s’arrêtait au CEPSUM. Sors-tu.ca en a profité pour rencontrer le bassiste Jean-Michel Labadie en arrière-scène à quelques heures du concert, afin de jaser de Slayer, d’écologie, de la scène métal en France et du rapport qu’entretient Gojira avec Montréal.

Ce n’est pas rien, suivre Slayer en tournée. Bien que Gojira ait déjà suivi Metallica en tournée – un concert avait d’ailleurs eu lieu au Centre Bell en 2009 – le fait de partager l’affiche avec Slayer cette fois-ci revêt un cachet tout particulier pour Jean-Michel Labadie.

Inspiré par la scène métal québécoise – il nomme d’ailleurs Kataklysm, Gorguts et Cryptopsy – il admet que Montréal n’a rien à envier à la France qui s’avère un territoire… peu fertile pour le métal ! « La France n’est pas vraiment la patrie du rock (rires). Donc, ce n’est pas évident quand on veut se lancer à faire un groupe de rock. Il faut être motivé pour pouvoir arriver à le faire. Parce qu’on te dit : ‘du heavy metal ? Qu’est-ce que c’est ?’  Les gens croient que le métal, c’est un acier, tu vois… »

Le bassiste de Gojira évoque également les thématiques écologiques omniprésentes dans les textes de Gojira, ce qui fait contraste avec le lexique métal habituel. Il explique une volonté de ne pas seulement faire dans les sujets communs de la culture métal. « La Terre, elle est belle. Elle est en train d’être massacrée par plein de choses. L’Homme la massacre, on en fait partie, réalise-t-il. Pourquoi on essaierait pas de parler de ça sans donner de leçon, juste en étant poétique et en faisant prendre conscience aux gens qu’il y a ça autour aussi. »

Pour revivre le concert de Gojira au CEPSUM de Montréal (et visionner nos photos de l’événement avec Slayer), consultez notre critique par ici.