Gia Fu au Ausgang Plaza｜Soirée très dansante

Ça fait quelques années déjà qu’on suit de près le compte Youtube Mild Mambo Club, à travers lequel la DJ et productrice Gia Fu publie ses impeccables curations de sons afro-latin. Ses sets ont déjà accompagné d’innombrables BBQ et autres soirées festives dans notre groupe d’amis, mais jamais il ne nous avait été donné d’assister à un de ceux-ci en personne, pour la simple raison que Gia n’était jamais passé par not’ beau pays. Ben qu’à cela ne tienne, la gang de La Murga a invité la fameuse Hong Kong Mambo Girl au Ausgang samedi dernier, le 3 mai 2025, le temps d’une soirée de pur rythme.

Parlant de rythme, je voudrais commencer par m’excuser à quiconque à dû me voir danser la salsa lors de ladite soirée. Je l’ai pas, le rythme.

Ce que j’ai par contre, c’est une bonne oreille. Assez, en tout cas, pour remarquer que le fait de placer les DJs non pas sur la scène principale, mais plutôt dans le coin arrière du Ausgang, ça fait que le son n’est pas TOP.

Bon, voilà, le négatif est dit. Est-ce que ça m’a empêché de (mal) danser? Pas du tout. Et en plus, ça permettait une proximité décuplée entre la foule et la DJ. Pour vous donner une idée, on aurait été assez proches pour lui crier une demande spéciale à l’oreille.

Mais Gia, c’est pas le genre de personne à qui tu fais des demandes spéciales. C’est plus le genre de DJ qui te fait sortir ton téléphone à toutes les 2 minutes pour ouvrir frénétiquement Shazam et tenter de trouver le titre de la succulente deep cut de tumba caribéenne qu’elle est en train de faire jouer.

J’ai d’ailleurs téléchargé Shazam spécifiquement pour ça, la journée même.

Mais si bonne fut la sélection de Gia, reste que c’était un dj set, et que ce set succédait à la performance live endiablée du Murga Ensamble qui a, faute d’autre terme, TOUT ARRACHÉ.

Et c’est là que la position de DJ qui est aussi la tête d’affiche devient un peu ingrate. Oui, les gens sont là pour toi, mais quand ils viennent juste d’assister à la prestation de 8-10 musiciens live avec des cuivres et des percussions et un p’tit monsieur qui chante la bachata d’une intensité telle que sa chemise de satin est imbibée d’une piscine olympique de sueur, ben c’est sûr que la vue d’une personne seule derrière des platines est moins excitante.

Mais encore une fois, est-ce que j’ai dansé pareil?

Mets-en.