Critique concert: Canailles aux FrancoFolies de Montréal
« Ce soir, on désobéit! » s’est exclamé Canailles devant une énorme foule (surtout pour un dimanche soir, 23h) devant laquelle il a donné vie à sa grande mascarade où masques, boas de plumes rouges et sacs de papier étaient à l’honneur.
Très en forme comme à son habitude, Canailles a su créer une belle ambiance de fête, teintée bien sûr de rouge et d’allusions (inévitables) à la crise sociale actuelle.
Ayant retrouvé sa voix (qu’elle avait perdue le week-end dernier lors du Festival Artefact à Valleyfield), la chanteuse principale, Daphné a lancé à la foule que « les FrancoFolies [leur] avait offert une scène plus grande cette année parce que l’année passée, ils [les] avaient fait jouer dans un abri tempo », en faisant référence au Pub Molson M dans son ancienne version, beaucoup plus petit et intime que cette année. Un bon déplacement de scène qui a permis aux fans les plus dévoués d’avoir bien plus d’espace pour s’adonner à des séances de body-surfing.
À mi-performance, on a bien sûr eu droit au traditionnel shooter qui permet au groupe de trinquer avec la foule, un « rehiiiii » bien senti à l’appui.
Les festivaliers auront eu l’agréable surprise de voir Bernard Adamus venir faire son tour pour accompagner le collectif à l’harmonica sur plusieurs chansons dont Ramone-Moi et Dans mon litte, en plus de revenir plus tard pour clore la soirée en grand.
Terminant avec l’amusante J’l’haïs, le groupe a quitté la scène avant de revenir pomper la foule avec un hymne bien de son temps: « La loi spéciale, on s’en calisse », qui résumait bien la soirée truffée de clins d’oeil à la fameuse et controversée loi 78…
- Artiste(s)
- Bernard Adamus, Canailles
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Francofolies - Scène extérieure
- Catégorie(s)
- Country, Festival, Rock,
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