crédit photo: Noémie Laniel
Étienne Dufresne

Étienne Dufresne présente une session live en 3D en vue de son prochain album Excalibur

Étienne Dufresne, que l’on connaît pour son excellent premier EP Sainte-Colère, récidive avec Excalibur, son premier album en carrière à paraître le 7 mai. Pour l’occasion, l’artiste présente une session live en 3D le 22 mars à 20h en direct de sa chaîne Youtube. 

Reprenant l’univers 3D présenté dans son clip pour Jolicoeur, Étienne Dufresne et son complice David Lagacé ont enregistré une session en studio à l’aide de capture de mouvement: « c’est quelque chose que je n’ai pas vu beaucoup de gens faire à date. L’idée est de pousser l’ironie de l’inexistence des spectacles en présentant un show virtuel joué par deux avatars. C’est l’affaire la plus loin d’un show réel à laquelle je pouvais penser! » explique Étienne Dufresne.

Pour le soir du 22 mars, Dufresne et David Lagacé ont capté cinq chansons, un mélange entre ses nouvelles compositions et celles parues sur Sainte-Colère, ces dernières n’ayant pas été souvent présentées au public en raison de la pandémie. « Je veux présenter la formule en duo avec David Lagacé à la guitare, la basse et les beats. C’est une formule qui marche super bien, mais qu’on a eu la chance de faire à seulement deux ou trois reprises. Dans l’éventualité d’un lancement d’album officiel, c’est certain que je me dirigerai vers une formule full band. »

La quête personnelle d’Excalibur

Sur Sainte-Colère, Étienne Dufresne nous offrait des compositions à saveur bedroom pop qu’il avait majoritairement sorties des cartons quelques années après les avoir composées. Avec Excalibur, le musicien se permet cette fois-ci d’explorer son style musical en intégrant des notes jazz à certaines de ses compositions, un aspect auquel son coréalisateur Félix Petit (Les Louanges, Oblique) contribue certainement. Le résultat est convaincant et on retrouve sur son album la même poésie franche et imagée que sur son EP.

 

Photographe et artiste 3D de formation, Étienne Dufresne avoue qu’il lui aura fallu du temps avant de « se donner le droit d’être musicien. » Ce chemin d’acceptation, c’est principalement le thème qui est exploré sur Excalibur. Accompagnant auparavant des musiciens professionnels en tant que photographe, l’artiste s’est rendu compte que même les musiciens qu’il respecte apprennent et improvisent au quotidien. Cette incursion dans les coulisses lui aura permis de comprendre qu’il n’en tenait qu’à lui de s’affirmer en tant que musicien. « Excalibur, c’est une métaphore pour dire que je décide enfin de vivre ce rêve-là, peu importe que ça fonctionne ou non », conclut le musicien. Un rêve qui ne semble pas si fou que ça lorsqu’on écoute le son proposé par Étienne Dufresne.

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