crédit photo: Thomas Mazerolles
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« Ce n’est pas compliqué mais apparemment facile à oublier : c’est les riffs qui comptent. Faut pas qu’ils soient complexes, mais juste assez entraînants pour donner une qualité mémorable aux chansons. Les groupes originaux de la 2e vague (du black metal) ont bien compris ça, aujourd’hui on dirait que c’est plus rare. C’est mes goûts personnels, mais en général la musique atmosphérique m’excite beaucoup moins que la musique énergique. »
Le festival fut un succès avec deux soirées à guichet fermés, des groupes et un public ravi de se retrouver pour célébrer le plus gros évènement du black métal en Amérique du Nord, version réduite et locale avec une programmation exclusivement canadienne et québécoise.
Trois soirées de folie métallique, d’épiques décibels, de headbang, de thrash/black/heavy metal avec un public de passionné(e)s. Seize groupes de différents continents finement sélectionnés, des gens de partout dans le monde: Montréal peut se vanter d’avoir hébergé un des festivals les plus uniques dans son genre. Retour sur cette dernière édition du Wings Of Metal aux Katacombes, théâtre d’un évènement rare et précieux dans la planète heavy metal.
Avec des billets qui se sont arrachés en deux heures après la mise en vente, l’édition finale du festival Wings Of Metal – du 6 au 8 septembre prochains aux Katacombes – fait sensation dans le monde du metal underground. Nous sommes allés rencontrer la prêtresse de l’ombre qui tire les ficelles, Annick Giroux.
Comme le prônait fièrement l’équipe de Hot Metal et de Sepulchral Productions, pour ce qui était de ce vendredi soir dernier, l’esprit de la vieille école serait au rendez-vous. Clous dans le visage et cheveux rasés, la dense foule s’était rassemblée au haut du Piranha Bar, prête à honorer le cœur de la scène extrême, impatiente de faire trembler l’enceinte sous la haine assourdissante des pionniers du genre…